Festival du Baobab-Fosa : Morondava, Week-end magnifique !
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Le 24/07/2017
| TOURISME
Ce fut un "vendredi joli" et un "week-end magnifique". Durant 3 jours, Morondava a, en effet, accueilli la première édition du festival Bobab-Fosa.
Au menu des festivités : carnaval, animations musicale, tournois sportifs....
Tirer d'urgence la sonnette d'alarme !
L’idée des organisateurs : Office Régional du Tourisme du Menabe, direction régionale de l’Environnement, de l’écologie et des forêts, l’ONG Fanamby, WWF , Durell Wildlife Conservation…. était de trouver un vecteur d’informations culturelles suffisamment puissant pour sensibiliser la population et l’opinion publique sur la nécessité urgente de sauvegarder la grande aire protégée située autour de l’allée des baobabs et toute la biodiversité qu’elle abrite.
Et d'après les scientifiques, celle-ci est en grand danger. Si le rythme de déforestation actuelle continue, la probable disparition de la forêt du Menabe centrale sera réelle d’ici 2020 – 2025, annoncent-ils. Une étude plus récente menée par Durrell Wildlife Conservation Trust confirme cette projection, qui situe l’amplification de la dégradation des forêts entre l’année 2000 et 2014.
Elle aurait un effet catastrophique pour la biodiversité de Madagascar ; et pour les sites écotouristiques de renommée mondiale comme l'Allée des Baobabs, la Forêt de Kirindy, la Réserve spéciale d’Andranomena…. un vrai "génocide écologique".
La prise de conscience doit être générale et individuelle
« Engageons-nous pour la conservation de la biodiversité de notre pays. Adoptons des écogestes, soutenons la société civile environnementale, dénonçons les cas d’exploitation illicite de la forêt auprès des autorités, faites entendre notre voix. Ensemble tout est possible pour la nature, pour Madagascar.» ont martelé les ONG et le WWF en particulier.
Côté publique : l'humeur était à la fête
L’humeur était d’avantage à la fête : carnaval, animations musicale, parade des associations… qu’à l’engagement éco-citoyen. Mais tout le monde sait qu’au lendemain des fêtes, nous attend la gueule de bois.
ECONOMIE
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