Des armoiries et un logo pour ma ville

Dessiné par l'artiste héraldiste Suzanne GAUTHIER, le blason illustre une représentation figurée et symbolique des caractéristiques de la ville : un grand baobab, typique de la région ; les pirogues à voiles indiquent que Morondava est une ville portuaire principale, et probablement aussi la présence d'une communauté de pêcheurs Vezo, identifiable à leurs pirogues à balanciers et à voile carrée. Une couronne en forme de 3 tours, surmonte le timbre, symbolisant la souveraineté de la commune.

"D'or au baobab de sinople fûté au naturel , chaussé d'azur à deux pirogues à voiles d'argent".

Soutiens : deux branches d'un arbre à fruits au naturel.
Timbre : couronne municipale de 4e catégorie (3 tours).
Les baobabs avec six espèces endémiques dans l'île sont une des nombreuses curiosités offertes par la nature que ce soient la flore, la faune et les paysages très particuliers, avec une biodiversité unique au monde, évidemment fragile à cause de l'impact des activités humaines

Origine des armoiries des communes malagasy

Dans les années 60, après l'accès à l'indépendance, les Postes malagasy décident d'éditer une série de timbres pour illustrer les principales villes de Madagascar. Deux années de préparation furent nécessaires pour réaliser une série de 12 timbres, dont les 6 premiers seront dessinés par le français Robert LOUIS.

Lorsqu'il décède en 1965, c'est à l'artiste héraldiste Suzanne GAUTHIER qu'est confiée la mission d'achever le travail engagé. L'idée d'utiliser les armoiries réalisées par les Postes est alors adoptée par la plupart des communes, afin d'en faire leurs blasons.

Au moyen-âge, la possession d'armoiries était un privilège réservé aux communes qui avaient obtenu du seigneur dont elles dépendaient des lettres de liberté ou de franchise, leur donnant une personnalité juridique.

HISTOIRE DE MORONDAVA A TRAVERS SA CORRESPONDANCE

Les différentes lettres reçues ou émises par les notamment les commerçants, établis à Morondava, nous démontrent le dynamisme économique de la ville à ses différentes époques. Elles nous apprennent également sur le quotidien des habitants sous l’occupation et la colonisation française.