Christian Randriamalaza, parrain de Morondava Autrement

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Randriamalaza, en langue malagasy signifie le combattant légendaire. Un nom prédestiné, un destin tout tracé.

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Entretien avec Pulchérie DAVIDSON, manager du projet Morondava-Autrement

Pourquoi avoir choisi Christian Randriamalaza comme parrain de l'initiative Morondava-Autrement ?

Je pense que nous nous sommes choisis mutuellement. Il y a un proverbe indien qui dit "on n’applaudit pas que d’une main".

En fait, c’est surtout nous qui sommes très honorés et très fiers que cette grande figure du sport mondial ait accepté d’associer son nom, son image et sa notoriété à Morondava-Autrement. D’autant qu’il n’est même pas originaire de cette ville.

Mais peut-être a-t-il il trouvé en Morondava-Autrement un écho, une dynamique de mouvement qu’il avait envie d’accompagner.

Christian, à travers son art, se bat pour ses convictions. Il aime relever les défis ; contribuer au rayonnement de son pays et transmettre de l’énergie positive. Comme nous. En tout cas nous nous y efforçons. Chaque jour.

Christian est une légende dans sa discipline : six titres (sept depuis le 29.10.2016) de champion du monde au compteur et il est resté malgré tout très modeste. C’est un être d’une grande générosité : il donne des cours d’arts martiaux aux enfants dans différentes associations et participe à de nombreux galas de soutien. Un modèle pour les jeunes et un géant pour les enfants.

Nous admirons sa loyauté envers son pays

Nous respectons sa loyauté envers son pays : dans toutes les compétitions du monde, il hisse le drapeau malgache au plus haut du podium ; alors que dans le même temps, il galère pour trouver des sponsors, reste ignoré de ses compatriotes et négligé par les autorités. Certes, nul n’est prophète en son pays, mais porter aussi haut les couleurs de son pays et ne recevoir en retour aucune reconnaissance n’est pas très encourageant.

Nous admirons sa persévérance, sa tenacité, sa volonté, sa recherche de l’excellence. Christian aurait pu s’arrêter à une discipline, à un titre. Mais il a voulu aller plus loin, plus haut. A 6 reprises, il a dominé la scène mondiale dans un sport qui renferme plusieurs arts à la fois : le wushu.

 



MAJ le 29.10.2016

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